Retour vers l'enfer
Aaaah, je vais vous faire plaisir, je ne vais taper sur Taiwan, mais sur la France, aujourd'hui. Oh, pas toute la France... mais celle de l'administration.
Ca fait un an, au moins, que je me suis pas adressé à une personne de l'administration française, eh ben force est de constater que ça ne me manquait pas. Là on doit déclarer les prénoms chinois et français d'Inès, et c'est pas une sinécure. Je me suis rendu à l'administration à Taichung, malgré les difficultés, la petite dame était toute polie, souriante, super patiente, tout, quoi. Du service pour le bien du public.
Côté français, la greluche mal baisée, pas aimable, ton sec, impatiente. Ce qu'on appelle dans nos contrées perdues une connasse. Et même si c'est vrai que je serais bien content de rentrer en France, de ce point de vue là, les Taiwanais vont me manquer.
A l'institut français de Taipei, comme mon coup de fil n'a pas été fructueux, Hui-Mei aussi a téléphoné pour avoir une version en chinois. Nan, pas possible qu'ils lui répondent, "on ne parle que français ou anglais" !!!!! A TAIWAN !!!!!!!!!!! Anglais !!!! La langue des traîtres, et ils sont incapables de répondre à une question en chinois. Je rêve. Si je dis MORT AUX CONS, ça va ?
Pour le moment Inès n'a pas de nom car personne ne se met d'accord sur comment faire pour la déclaration officielle. Ils sont doués quand même.
Bon, Inès n'a pas de nom mais elle est mignonne, c'est déjà ça. Puis, pour répondre à ma môman, oui, Inès est une coquine. Je confirme. Ca va pas être du gâteau.